mercredi 28 janvier 2009

Remise en cause de l'agriculture intensive




Au cœur du débat, l’agriculture, celle que l'homme pratique depuis 10.000 ans pour se nourrir et pour commercer.

Dans les années 50, comme garantie de la sécurité alimentaire et combat contre la faim dans le monde, la Banque mondiale lance le concept de "révolution verte"dans le monde rural. Ce concept se base sur la mécanisation massive et l'utilisation de grandes quantité d'engrais chimiques et de produits phytosanitaires (pesticides, herbicides).

Ces changements ont nécessité de grandes inversions d'argent qui ont entraîné un changement dans la structure de la propriété. Le nombre des agriculteurs diminue et la surface des terrains augmente, on commence à remembrer les sols pour constituer des exploitations agricoles plus rationnelles.


Cette révolution verte qui a eu pour conséquence un accroissement spectaculaire de la production agricole, a été rendue possible par la mise au point de nouvelles variétés à haut rendement.
En Europe, les récoltes de céréales par hectare ont plus que doublé grâce aux nouvelles graines, aux engrais et aux pesticides.

Mais la révolution verte n'a pas eu que des effets positifs;

L’objectif est la production maximale, quitte à utiliser des produits chimiques de synthèse (engrais, insecticides, herbicides, aliments et médicaments…), des technologies génétiques (O.G.M), grandes monocultures.

Recherche de la rentabilité maximale, mais appauvrissement des sols.

Autre changement nuisible au développement durable, les paysans peuvent de moins en moins réutiliser leurs semences d'une récolte à l'autre comme autrefois. Les grandes sociétés agrochimiques possèdent désormais le pouvoir sur les semences; elles développent des organismes génétiquement modifiés(O.G.M) qui deviennent stériles à la deuxième récolte, pour obliger les agriculteurs à racheter leurs produits La grande majorité des agriculteurs sont devenus dépendants de l'industrie agroalimentaire.

Le remembrement a accentué la perte de la biodiversité déjà mise à mal par le système de monoculture.

Le libre marché, la mondialisation et les lois implacables de la concurrence ont entraîné les producteurs dans une course à la baisse des coûts de vente, mais les conséquences sont terribles:

Risques sanitaires chaque jour plus nombreux.
Exploitation de la main d'œuvre et problèmes d'immigration.
Conditions d'élevage bien souvent scandaleuses.
Problèmes multiples sur notre environnement

Alicia Laza,Maria Muro et Rocio Ruiz de Azua

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