jeudi 20 décembre 2007

Remise en cause de l'agriculture intensive.






Dans les années 50, comme garantie de la sécurité alimentaire et combat contre la faim dans le monde, la Banque mondiale lance le concept de "révolution verte"dans le monde rural.
Ce concept se base sur la mécanisation massive et l'utilisation de grandes quantité d'engrais chimiques et de produits phytosanitaires (pesticides, herbicides).
Cette révolution verte qui a eu pour conséquence un accroissement spectaculaire de la production agricole, a été rendue possible par la mise au point de nouvelles variétés à haut rendement.
En Europe, les récoltes de céréales par hectare ont plus que doublé grâce aux nouvelles graines, aux engrais et aux pesticides. Mais ces produits coûtent cher et certains sont néfastes pour l'environnement.
L’objectif est la production maximale, quitte à utiliser:
- des produits chimiques de synthèse(engrais, insecticides, herbicides, aliments et médicaments…)
-des technologies génétiques (OGM)
-grandes monocultures

L'agriculture intensive est aujourd'hui fortement remise en question et ce n'est pas sans raison..
Derrière cette agriculture intensive se cachent des enjeux économiques énormes.
Le marché mondial est contrôlé par les grandes industries de l'agrochimie, propriétaires des herbicides, des pesticides et des semences.
Le libre marché, la mondialisation et les lois implacables de la concurrence ont entraîné les producteurs dans une course à la baisse des coûts de vente, mais les conséquences sont terribles:
-Risques sanitaires chaque jour plus nombreux.
-Exploitation de la main d'œuvre et problèmes d'immigration.
-Conditions d'élevage bien souvent scandaleuses.
-Problèmes multiples sur notre environnement.

Face à l'agriculture intensive, il existe pourtant des alternatives.
L'agriculture raisonnée et l'agriculture biologique offrent certaines garanties et redonnent à l'agriculture sa fonction essentielle:assurer les besoins et la sécurité alimentaire des populations tout en maîtrisant les risques pour notre environnement.

Ines Añibarro et Silvia Martin

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