jeudi 20 décembre 2007

Pour ou contre les O.G.M (débat élèves)

Un débat sur ce thème (élèves de 5emeC.2007)

Présentateur: (Elena Velasco)

Le monde est divisé en 2.
D’un côté, ce qui n’ont rien à mettre dans leur assiette, de l’autre ce qui sont préoccupés par le contenu de la leur.


Les OGM vont ils résoudre les problèmes de quantité ? qui peut répondre à cette question ? les maïsiculteurs peut-être.


Pour OGM: (Mariana Portocarrero)

Comme on le sait, la population augmente, et avec elle ses besoins alors que la surface disponible à la culture restera la même, voire diminuera, et les OGM sont la solution incontournable à notre survie car ils permettent de produire plus sur une même surface .
Les pays en voie de développement connaissent la famine parce qu'ils rencontrent des problèmes de production et de rendement. Il n'y a pas assez de nourriture pour que tout le monde mange à sa faim.
Grâce aux O G M, on est capable de produire des végétaux qui résistent aux ravages il est possible d'augmenter le rendement..
On pourra aussi cultiver des sols jusqu'alors incultivables à cause de la sécheresse, l'appauvrissement ou la pollution des sols.


Contre OGM: (Ana Pastor)

La véritable cause de la faim dans le monde réside dans la mauvaise distribution des richesses et des ressources nutritives.
Comment expliquer que de riches pays d'Afrique connaissent de grosses famines alors qu'ils continuent d'exporter leurs productions agricoles vers les pays industrialisés ?
Chaque année, une partie de la production alimentaire d’Europe et des Etats-unis doit être brûlée, afin que les prix ne s'effondrent pas.
Le problème des pays en développement vient avant tout du fait que les terres cultivables sont utilisées en majorité pour de grandes monocultures destinées à l'exportation. Ce n'est donc pas la capacité à produire qui manque.
Par contre, en renonçant aux monocultures, en découpant les terres en faveur des cultures de bases choisies pour leur résistance naturelle, leur acclimatation de longue date et leur pouvoir nutritif, on peut voir la possibilité, pour chaque paysan, d'être autonome dans son alimentation.
Les OGM risquent d’abord d’accroître la dépendance des pays pauvres à l’égard de quelques firmes comme Monsanto ou Bayer, et ne feront qu’accroître l’écart entre le sud et le nord
Ces firmes mettent au point des technologies qui empêchent les plantes modifiées de se reproduire. La technique la plus connue est celle que l'on nomme " Terminator ". Les semences sont ainsi rendues stériles afin que les agriculteurs ne puissent pas les replanter d'année en année et qu'ils soient obligés de retourner chez les vendeurs de semences tous les ans.
Et tout cela sans parler des risques sur notre santé.

Pour O.G.M: (Sergio Fuertes)

C’est facile pour nous Européens de rejeter les OGM. On peut se le permettre, on ne connaît pas la sous-nutrition et on peut donc faire la fine bouche. Mais dans le Tiers Monde, la famine est une réalité et les Etats ne peuvent pas se permettre de fermer la porte aux nouvelles technologies qui peuvent apporter une solution à leurs problèmes.
Quant aux risques sur la santé, grâce aux OGM, il y a diminution des mycotoxines causées par les insectes, ce qui limite les risques cancérogènes. Leur utilisation dans la production de médicaments ou de vaccins correspond à un réel besoin.
Les anti OGM sont des rétrogrades incapables de prouver aujourd’hui ce qu’ils avancent.


Contre O.G.M: (Pablo Lanz)

On cherche à nous imposer les OGM sans le recul suffisant et on nous demande à nous anti OGM de faire la preuve qu’ils sont nocifs : c’est le comble !
L’alimentation joue un rôle important dans 80% des maladies (40% des cancers, mais aussi diabète, risques cardiaques et allergies qui augmentent de 10% par an).
Les plantes O.G.M. cultivées sur la planète sont, pour 99% d’entre-elles, des plantes à pesticides, c’est-à-dire créées pour tolérer ou produire des pesticides.
Et on sait que les pesticides sont reconnus responsables de nombreuses « maladies de civilisation ». Il est irresponsable de continuer à répandre ces substances nocives qui restent stables et s’accumulent dans l’environnement et dans notre corps comme des bombes à retardement,
On sait aussi que de nouveaux germes apparaissent, aussi bien chez l’animal que chez l’homme provoquant des maladies émergeantes. Faut-il vous rappeler la maladie de la vache folle et sa variante humaine la maladie de Jacob ?
Non, ce n’est pas sérieux, seul le profit vous intéresse.

Agriculteur biolo : (Gonzalo garcia)

Outre le manque de recul concernant les risques pour l’environnement et pour la santé, c’est le libre choix de l’alimentation qu’il faut préserver.
Le risque de contamination des espèces originelles par les pollens transgéniques est énorme. Nous, qui justement avons choisi de pratiquer une agriculture biologique risquons de voir tous nos efforts anéantis par la culture OGM du voisin.
C’est vrai que notre alimentation est surabondante, mais aussi sub-carencée, et si les consommateurs sont inquiets des méthodes utilisées par l’agriculture intensive, ils ont de quoi
L'agriculture Biologique, elle ,est un mode de production qui n'utilise pas de produits chimiques de synthèse (fertilisants, herbicides, pesticides et autres hormones)et qui associe des méthodes naturelles, traditionnelles et modernes, pour la fertilisation des sols, la protection des cultures, l'élevage et l'élaboration de produits authentiques. Le tout, pour offrir au consommateur des produits labellisés, une nourriture saine et qui répond à ses besoins.
Il est vrai que notre agriculture n’est certes pas compétitive avec l’agriculture intensive mais ne devrait-on pas sortir aujourd’hui de cette comparaison?
Je crois pour ma part que les consommateurs ne sont pas assez informés sur les risques alimentaires et qu’il y a trop d’intérêts économiques en jeu...et je rappelle que se sont nos achats qui sont à l'origine des modes de production.

Présentateur: (Elena Velasco)

Alors justement, il serait important de connaître l’opinion des consommateurs sur ce sujet Irene pour commencer peut-être?

Consommateur 1 (Irene Alvarez)

C’est vrai que se sont nos achats qui sont à l'origine des modes de production.
Et il existe un moyen très simple de se faire entendre, et de nos gouvernants, et des grandes multinationales de l’agroalimentaire: c’est de devenir acteur de nos achats, de laisser le statut de consommateur influençable par la publicité mensongère pour celui de consom’acteur dont les choix ne sont pas seulement dictés en fonction des prix, mais aussi des critères sanitaires, sociaux et environnementaux. En d’autres termes, le pouvoir dans notre porte-monnaie.
Mais je voudrai revenir sur certaines choses qui ont été dites jusqu’à présent.

La faim dans le monde et la viande

Il est évident que les grandes monocultures sont aujourd’hui nécessaires à l’alimentation de notre bétail. Et la question que je pose: Ne mange t-on pas trop de viande, ne devrait-on pas au contraire privilégier la qualité et non la quantité.?
Moins de viande équivaudrait à plus de terres directement cultivables pour l’homme et donc à moins de famine.

Les risques OGM :

Oui nous sommes inquiets car si aujourd’hui l’Europe a majoritairement refusé les OGM (exception de l’Espagne qui autorise ce type de culture à grande échelle) nous savons parfaitement que rien n’est sérieusement fait en matière de traçabilité. Rien ne nous garantit que les produits dérivés comme le lait ou les oeufs pour ne citer que ces 2 exemples ont été produits par des animaux qui ont été nourris sans farines contenant des OGM.
Quant aux labels dont nous parlait l’agriculteur biologique, il serait grand temps de les normaliser afin que le grand public y comprenne quelque chose.
La lecture des étiquettes s’impose en effet mais elle n’est pas à la portée de tout le monde. Entre les colorants, les améliorateurs de goût, les conservateurs et j’en passe qui aujourd’hui est capable de s’y reconnaître?
La publicité nous envahit et se joue de notre innocence en nous faisant croire que nous achetons naturel par l’utilisation d’images rassurantes.

Consommateur 2 (Maria Aparicio)

J’aimerai ajouter quelque chose à propos des etiquettes C’est vrai que ce n’est pas si net, mais il ya toutefois des gestes simples et efficaces, comme par exemple regarder la provenance des produits.
Certaines denrées exotiques doivent bien sûr être importées,mais notre caprice fait que nous trouvons des cerises au mois de janvier ,des fraises en septembre ...et des tomates tout l’hiver.
Ces transports, souvent lointains coûtent cher à la planète et représentent des quantités importantes de pétrole.
J’ai ici quelques exemples:Asperges dites de Navarre en provenance du Chili ou de Chine, noix de Californie ou encore maïs doux du Pérou.

Présentateur : (Elena Velasco)

Pour conclure que peut faire le consommateur, vous, moi, nous tous, dans la vie quotidienne afin de limiter les impacts de la consommation sur la planète et tenter de trouver tous ensemble une solution à ce grave problème de la faim dans le monde

Consommateur 2 (Maria Aparicio)

Quelques conseils simples et à la portée de tous peuvent en effet réduire les impacts de notre consommation, comme par exemple:
-Limiter notre consommation de viande et la remplacer par des céréales -Privilégier les produits locaux et de saison
-Bien se renseigner sur les conditions d’élevage, car il y a beaucoup à dire dans ce domaine aussi
-Préferer les légumes et produits cultivés en plein air, moins gourmands en eau
-Eviter les emballages inutiles
-Eviter les plats cuisinés et sous vide
-Faire nos achats auprés des producteurs locaux que l’on trouve dans les marchés traditionels
-Privilégier chaque fois que possible les produits du commerce équitable
-Et bien sûr, éviter les produits contenant des OGM et Acheter des produits biologiques.

(à vous de poursuivre ce débat, il y a encore bien des choses à dire...)

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